jeudi 31 mars 2011

Da da da da da ? Da da da da ! (Mouvement de main)

Alors Coco, tu mets de l'intention dans ta réplique. De l'intention ! Si tu veux décrocher ton rôle dans les pubs Evian.

Fukushima, les discours, l'imaginaire, la peur

Fukushima

Il y a une semaine, trois ouvriers chaussés de botes en caoutchouc, ont été irradiés en marchant dans une flaque d'eau lors d'une intervention dans la salle de la turbine du réacteur n° 3. Deux ont dû être hospitalisés avec des brûlures aux pieds. (source : Le Monde, merci Marc Fafard pour le lien)

Les autorités ont renoncé à recueillir le cadavre d’un homme retrouvé à Ôkuma, à 6 km de la centrale. Son transport était impossible en raison du taux 2500 fois supérieur à la radioactivité naturelle du corps. Risque d'irradiation pour ceux qui l'auraient transporté et risque de contamination pour le lieu où on l'aurait déposé. Il est dans un sac, entreposé dans un bâtiment proche, il attend (source : blog "Six pieds sur Terre" sur Liberation.fr)
Ici les photos en haute définition de la centrale.

Je n'y connais rien, donc j'imagine qu'il est normal que j'aie du mal à croire qu'on peut retenir grand chose dans ce cadavre éventré (sur l'image, les quatre cubes sont les réacteurs)


Voilà comment le discours des experts est inaudible. La force de l'image, les anecdotes apocalyptiques nous renvoient à notre imaginaire nourri de zombis, de films catastrophes, de BD post-apocalyptique. Face à cette émotion, le discours n'a pas de prise. D'autant moins quand il n'est pas organisé et cohérent.

mardi 29 mars 2011

Destino

En 1945, Walt Disney se lance dans un projet hors norme : produire un court métrage conçu par Salvador Dali. Il dédit John Hench à l'aventure. Le travail dure huit mois, un story-board est réalisé, quelques séquences sont montées. Mais, pour des questions budgétaires (et peut-être de manque d'audace) le projet est abandonné.
Il dort dans les cartons pendant cinquante jusqu'à ce qu'en 1999 le neveu de Walt Disney, Roy Edward Disney, relance le film. A partir du story-board original, une équipe de 25 personnes dirigées par Dominique Monfrey donne vit à l'univers surréaliste et souvent très beau de Dali.
Ca dure 6 min. C'est magique, et meilleur sans musique.

De l'effet de la grammaire sur la culture de gouvernement

Hypothèse stimulante proposée par Jean-Louis Bourlanges dans l'émission l'Esprit Public de Philippe Meyer.
Le débat portait sur les positions respectives de la France et de l'Allemagne au sujet de la résolution de l'ONU sur la Lybie.

Il décrivait deux postures...
- La France qui commence par agir en cherchant après quels objectifs précis atteindre en fonction de l'impact de l'action.
- L'Allemagne qui ne commence à agir que lorsque les objectifs visés ont parfaitement clairs et précis.

...et suggérait que les structures des deux langues illustraient ces deux façons de penser :
- La phrase classique en Français est structurée ainsi : sujet, verbe, compléments de toutes sortes. Soit : un acteur (sujet), qui pose un geste (verbe), puis précise la portée de son geste (compléments). Il peut ainsi commencer à agir avant de connaître la finalité. Nous commençons tous des phrases en Français sans savoir où nous voulons aller.
- L'Allemand par sa structure lorsqu'il s'agit de parler du futur : sujet, compléments, verbe, oblige à penser et dire précisément sur quoi on va agir (compléments) avant de dire ce que l'on va faire (verbe).

Le "câblage" du cerveau est fortement conditionné par les stimulations qu'il reçoit. L'idée que la structure de la langue a un impact sur la façon dont nous pensons, pas simplement pour des questions instrumentales (du type : il n'existe pas de mot pour décrire le phénomène), mais plus fondamentalement pour des questions procédurales (dues à la neurologie) est séduisante et cohérente avec des choses lues en ce moment (ex. Nicholas Carr, "what the Internet is doing to our brain").

lundi 28 mars 2011

Magie

Suggestion pour un père (ou un grand père) qui veut impressionner ses enfants ou petits enfants (et se faire engueuler par sa blonde parce qu'il a inondé la cuisine).
Par un geste de "soulèvement rotatif" d'un verre on peut faire tenir une masse d'eau en place.




Explications ici

samedi 26 mars 2011

Technoscience et démocratie

Excellent échange dans l’émission Répliques de France Culture entre Alain Finkelkraut, Etienne Klein et Olivier Rey.
Ca part doucement : nanotechnologies, qu’est-ce et quels usages. Pas passionnant.
Et puis le vrai sujet : le rapport techno-science et démocratie.

Je résume ce que j’en retiens :

La notion même de démocratie est mise en péril par l’avancement technoscientifique. Aujourd’hui hormis quelques experts, les citoyens ne sont plus capables de comprendre les avancées scientifiques. Les nanotechnologies en sont un exemple, comme la biotechnologie ou le nucléaire. Et ce n’est pas qu’un problème d’éducation. La science actuelle manipule des choses à un niveau qui échappe à l’expérience de la réalité.
La prise de position repose plus sur la profession de foi ou l’idéologie que sur la rationalité ou l’expérience. Le citoyen doit décider sans pouvoir se créer une représentation de ce sur quoi il doit décider. En ces matières le citoyen est influencé par l’émotion, et la confiance qu’il a dans des personnages médiatiques qui portent des messages. Un référendum sur le nucléaire est-il par exemple pertinent ? Par un étrange effet, la science qui souhaitait nous sortir de la croyance, replonge la grande majorité dans la profession de foi.

Les avancées scientifiques et techniques posent des questions fondamentales sur ce qu’est l’humanité, et des limites que l’on doit se donner, par exemple dans le génie génétique. Hors la question se pose de la capacité de la démocratie à se fixer des limites : du fait de son aversion pour la souffrance, pour la fatalité, etc.

Une vaste littérature souligne le risque totalitaire de la technique. J’ai toujours eu du mal avec cette perspective fantasmatique. Telle qu’elle est posée dans cette discussion me paraît beaucoup plus intéressante et réelle : le progrès technoscientifique met à mal le principe démocratique. Si nous voulons rester collectivement maîtres de notre avenir qui sera de plus en plus lié à la technique il nous faudra questionner nos modes de décisions démocratiques sur ce sujet. Ce ne sera pas un simple problème d’éducation considérant que le véritable défi est que la science actuelle ne travaille pas sur des sujets accessibles à l’expérience humaine.

Ca va pas être facile.

A écouter, c’est ici (40 min.).

vendredi 25 mars 2011

Marketing de l'âge d'or

Idée qui m'est venue dans une réunion dans le cadre d'une intervention en politique de développement social :
A l'entrée d'une maison de retraite : "Meilleure chance la prochaine fois".
J'ai partagé l'idée. Autre proposition que cela a suscité :
Un grand panneau dans le hall : "Sorry".

Fatigue et cynisme.

jeudi 24 mars 2011

Vie en boucle

D'abord ce fut "The crawl" de Placebo.
Et puis "Disappear" de Dream Theater.

Je demande : "Qu'est ce qu'on écoute ? C'est apaisant"
Le chauffeur de taxi lève les yeux dans le rétroviseur, il sourit. M'explique "C'est un état d'esprit. Ce sont de belles paroles, même si elles sont en Anglais. C'est exactement comme ça que je me sentais à un moment de ma vie. Parfois j'aime bien écouter ça."

Même tonalité de mélancolie douce, quand on commence à se remettre d'une rupture et qu'on se laisse glisser dans les souvenirs, comme de la langue on presse une dent qui fait mal.

Il continue "C'est drôle quand j'ai fait le CD j'ai mis 12 fois chacune des chansons". Comme s'il s'était agi d'un hasard, d'un geste sans intention.

Nous continuons dans Québec, la nuit. Cherchons l'adresse. Attente devant un bar, Sébastien ouvre la porte, échanges, Isabelle monte. Repartons.

Whithout you I'm nothing : Placebo.

Au moment de descendre, je dis : "Peut-être la prochaine fois qu'on se croisera vous écouterez d'autres chansons"
- Oh vous savez j'ai d'autres chansons. Mais ce soir c'est ce que je voulais."



A day like today
My whole world has been changed
Nothing you say
Will help ease my pain
(...)
So I'm moving on
I'll never forget
As you lay there and watched me
Accepting the end
I knew you were scared
You were strong I was trying
I gave you my hand
I said it's okay letting go time to leave here
And I'll carry on
The best that I can without you here beside me
Let him come take you home

("Disappear", Dream Theater)

mercredi 16 mars 2011

Antichambre de l'au-delà

Vu dans la salle d'attente d'une clinique, cette publicité.... décourageante.


La chose est pour vendre des arrangements funéraires.

Premier bonheur publicitaire :
L'argument : "Contactez-nous, avant que vous soyez"...... ????? ....... soyez ....... quoi ? bronzé ? accroché à un parachute ? saoul avec un russe ?
On n'ose même plus utiliser les euphémismes....
Autre proposition elliptique : « Avant que vous ayez été »

Second bonheur publicitaire :
« Faites vos arrangements préalables dès maintenant. Vos proches vous en serons éternellement reconnaissant »
Le mot éternellement sonne bizarrement dans le contexte.
Peut-être donne-t-on l’éternité à ses proches dans le package d’arrangements funéraires. Auquel cas, les perspectives de développement à long terme de l’entreprise semblent réduites.

Félicitations au rédacteur-concepteur qui a pondu cela. Bel effort.

lundi 14 mars 2011

RIP

Une voiture minuscule dans le bas de l'écran qui tente de fuir, s'engage à vive allure dans la rue principale du hameau. Depuis l'hélicoptère nous voyons la masse de boue noire qui a déjà contourné les habitations. Nous devinons qu'en quelques secondes elle engloutira le village. Changement de plan. Qui était-ce ? Un homme, une femme ? Etaient-ils plusieurs ? Que se sont-ils dit quand ils ont vu la masse noire ?

Indécence de mon voyeurisme. Distanciation de jeu vidéo.

Et puis finalement, l'image la plus incroyable est peut-être celle-ci. Un parc, un homme qui filme. Le sol se fissure et bouge sous ses yeux, déchire le goudron comme un film plastique. Terrifiant.


Ground shifts, water seeps during quake par CNN_International

samedi 12 mars 2011

C'est à ça qu'on les reconnaît. Les despotes ça ose tout.

Le 8 mars, devant 10 000 personnes rassemblées dans le stade de Grozny, une sélection tchétchène renforcée par les anciennes vedettes allemandes Matthaüs et Kahn, était battue 6-4 par une sélection brésilienne, mélange des champions du monde 2002 (dont Roberto Carlos qui a signé au club d'Anzhi Makhachkala, au Daguestan) et de leurs aînés de 1994 (Romario, Bebeto, Dunga ou Raï).

Les brésiliens se sont soigneusement appliqués à ne pas trop en mettre, à ne pas humilier leurs hôtes d’autant que dans cette équipe jouait Ramzan Kadyrov, président de la Tchétchénie. Lequel, âgé de 34 ans, passionné de football s’y est repris à trois fois pour marquer un pénalty.

Ramzam Kadyrov est au pouvoir depuis 2007. Il est le fils de Ahmad Kadyrov, assassiné en 2004 dans le même stade de Grozny. Il a été reconduit pour les cinq prochaines années par la Russie à la tête de la troublée république de Tchétchénie. Sa mission : contenir une rébellion à tendance islamiste dans le Caucase du Nord.

Dans le même genre d’idée, Saadi Kadhafi, aujourd’hui président de la fédération de football lybienne, avait signé dans le club italien de Pérouse en 2004, comme joli coup de pub pour le fantasque président de l’époque (et quelques dollars peut-être, allez savoir). Lequel président avait refusé un des joueurs, le sud-coréen Ahn Jung-Hwan, dont le but en or avait éliminé l’Italie en huitième de finale du Mondial 2002. La carrière du fils se résume à 15 min. de jeu contre la Juventus de Turin. Elle fut brusquement interrompue par un contrôle positif à la norandrostérone. Pourtant l’homme avait des antécédents. Il avait été deux fois champions de Lybie avec le club d’Al-Ittihad dont il était le président et joueur capitaine. Il s’était notamment rendu célèbre pour avoir fait tirer sur les supporters du club rival de son frère aîné, le Alahly Tripoli. Trois morts.

C’est quand même incroyable cette passion des despotes pour le football. Ou pour le dire autrement des peuples tyrannisés pour le football.

vendredi 11 mars 2011

Lutte politique avec les moyens du bord

Dans les années 60 et 70 les discussions politiques sont intenses à Mayotte. Double enjeu suite à l'autonomie donnée par la France aux quatre îles comoriennes lors de la décolonisation : réduire l'influence des Comores et s'arrimer à la République française. Les arguments volent parfois bas et tous les moyens sont bons.

Ainsi un réseau de femmes militantes se crée autour de Zéna Mdéré et Zaïna Maresse, 70 ans aujourd'hui. Pour se faire entendre elles agissent en commandos, prennent à partie les responsables politiques comoriens en visite officielle à Mayotte dès leur descente d'avion sur le Tarmac de Petite Terre, et les chatouillent jusqu'à ce qu'ils quittent l'île. Première victime : Mohamed Dalahane, titillé par cinquante femmes, en perd sa veste et remonte prestement dans son avion. Premier d'une longue liste.
L'affaire n'est pas sans risques. Le 13 octobre 1969 l'une d'entre elles, Makia Madi, meurt dans un affrontement entre partisans et adversaires de l'indépendance.

Ces femmes sont passées à l'histoire (de l'île) sous le nom des "Chatouilleuses". Leur action a contribué à forger une volonté politique qui s'est affirmée dans les référendums successifs demandant le rattachement à la France.

Dioclès arrête pas ton char

Gaius Appuleius Diocle est un aurige (conducteur de char à quatre chevaux). Le plus grand aurige de l'histoire.


De 122 à 146 il compte 1462 victoires pour 4257 courses, dont 502 dans le dernier tour. Les Romains étaient de grands sportifs, et probablement de grands bookmakers. Les statistiques sur les courses sont étonnamment précises. Ses gains, primes de courses, de victoire, de transfert, s'élèvent à 35 863 120 sesterces, plus que l'héritage de Néron évalué à 30 milliards. Selon le professeur Struck, de l'Université de Chicago, cela représenterait 15 milliards de dollars actuels.

Lusitanien, illettré, il se fait remarquer dans une émission de téléréalité sur la chaîne publique Roma Uno. Il se distingue dans les épreuves physiques par son courage, sa vivacité, son agilité et son torse épilé. Avant même l'émission finale il est embauché par l'une des quatre écuries de courses de chars qui assuraient le spectacle devant les 250 000 spectateurs du Circus Maximus de Rome. Il a 18 ans et prend part à ses premières courses. L'apprentissage dure six ans. A l'âge où d'autres stars du circuit comme Fuscus, Crescens, ou Aurelius Mollicius sont déjà mortes piétinées ou encastrées dans un plot de virage, Dioclès commence à enchaîner les victoires. Il en profite pour monnayer sa gloire et s'engage chez les Verts pour trois ans. Sa fortune grossit. C'est une vedette dont les victoires animent les discussions dans les maisons de supporters que les écuries ouvrent dans les villes reculées de l'Empire. Dioclès achève sa carrière, unusuellement longue, par quinze ans chez les Rouges.

Ce n'est pas l'inventeur du cissoïde de Dioclès.

jeudi 10 mars 2011

Yom and the wonder rabbis

Ah la clarinette dans la musique Klezmer !
Le nouvel album de Yom est sorti.

Yom c'est ça :


J'avais beaucoup aimé son album précédent, Unue. "Rêve de l'enfant" est un des morceaux, trainant dans mes oreilles, qui me fait le plus planer (avec : "He Nevuh Said A Mumbalin'world" de Raphaël Imber, Ah la clarinette dans le jazz !). Il ouvre la vidéo ci-dessous :



Bref le dernier album se nomme : Yom and the wonder rabbis, "With love".
Une ambiance super-héros, un livret style comics. Musique plus électro (avec une version plus rock de "Rêve d'enfant, rebaptisée "The wonder rabbis").
Un vrai bonheur. Je me sens bien quand j'écoute ça.

Les truies s'emmerdent, mais au moins elles ont chaud

Dans un élevage français de porcs, il est consommé 1171 kilowatts heure par truie et par an. Cela représente l'équivalent de la consommation énergétique moyenne d'un Cubain ; le double de celle d'un Albanais ou d'un Indien ; 6,5 fois celle d'un Ivoirien.

Source : Isabelle Saporta, "Le livre noir de l'agriculture", Fayard

lundi 7 mars 2011

Jolie marche

Jolie chute de neige.
De gros flocons.
La ville est belle.







DBL Ball. Si si ça existe.

Stéphane Laforest, m'a aussi fait découvrir le DBL ball. DBL comme "débile" moins les voyelles ou comme Dribbler Botter Lancer.
Les règles sont simples, une fois que l'on s'est habitué à l'idée qu'il faut marqué en tirant vers le centre du terrain, et que l'action ne s'arrête jamais, quelle que soit la partie du corps qui touche la balle.

C'est physique (je pense que ça un beau potentiel de défense à la gifle comme au handball), tactique (les possibilités de déplacement et de passes sont infinies), et très ludique.

J'ai les genoux et les hanches râpés. Le bonheur.

Bon c'est un peu confidentiel comme activité récréative et sportive d'intérieur. Alors j'informe.

Ca swingue à l'infirmerie

Stéphane Laforest m'a fait découvrir la version interprétée par Armstrong d'une chanson que je connaissais pas "St James Infirmary", vieil air du début du siècle précédent, auteur inconnu.



La liste des reprises ressemble à un inventaire à la Prévert : une porte, des animaux, un cocker, un taxi Calloway, une fontaine, un week-end de la Toussaint, des raies blanches et un Clapton. De tout cela je retiens la version de Joe Cocker.



Et celle d'Eric Burdon & the animals.

vendredi 4 mars 2011

Il est frais mon camion, il est frais


Reportage audio-photo vraiment intéressant sur les nouveaux acteurs de la street-food à New-York.
Ces cuisiniers, parfois très talentueux, qui garent leurs camions dans les rues, au pied des immeubles à bureaux.
Certains ont des concepts vraiment étonnants.
Je ne connaissais pas cet univers. Amusant, étonnant, dépaysant.

C'est ici. Ca dure 4 min. 30.

jeudi 3 mars 2011

Trop ou trop peu de chance

L’histoire m’a été racontée par le responsable des ressources humaines. Elle se passe au cours des dernières semaines dans une usine, d’une industrie où la main d’œuvre compétente est rare. 25 collègues, du même atelier se réunissent toutes les semaines pour jouer au loto. Et voilà qu’ils gagnent … un billet gratuit.

La semaine suivante ils en profitent pour doubler leurs chances : ils utilisent le billet gratuit et misent le montant habituel.
50 millions de dollars. Ils gagnent 50 millions de vrais dollars.

Lundi, ils arrivent triomphants à l’usine, démissionnent. Désespoir du responsable des ressources humaines. : un atelier déserté du jour au lendemain... avec la pénurie de main d’œuvre qualifiée.

Lundi après son shift de travail, la clique débarque au siège récupérer son gain. « Impossible ». « Comment impossible ? » « Une contestation a été déposée, on ne paiera pas tant qu’elle ne sera pas résolue ».

Il se trouve que lors de la tentative gagnante le groupe n’était pas au complet. Un des vingt-cinq était en vacances. N’avait donc pas misé. Mais avait participé la semaine précédente. Réclamait donc une partie des gains puisqu’il avait investi dans le billet gratuit qui constituait une part de la mise du billet à 50 millions.

Retour au travail. Et le responsable hilare, d’expliquer, qu’il dut négocier avec le syndicat pour mettre de côté la convention collective et changer le vacancier d’atelier. L’ambiance s’était brusquement tendue autour des machines à découper et des pistolets pneumatiques à clous

A ce jour les vingt-quatre sont toujours au travail.

mercredi 2 mars 2011

Chaud aux fesses




Superbe série de photos sur Bigpicture.

Le volcan Nyoragongo se trouve dans la région des grands lacs en Afrique.
Je veux voir ça une fois dans ma vie (peut-être à la Réunion, n'est ce pas Léonie).

Bison futé devait être en RTT

Port de Merak, Indonésie, île de Java.
L'accès au port est encombré.
Très encombré : 11 kilomètre d'embouteillage.
Depuis une semaine.
Les chauffeurs vendent leurs possessions pour acheter à manger. Témoignage de Surono, 35 ans, donné à l'AFP : «Cela fait trois jours que je suis coincé ici et la patience commence à me manquer. Je n'ai plus d'argent et j'ai dû vendre mon téléphone portable pour m'acheter à manger».
Pour débloquer la situation, les autorités ont envoyé des ferries. Ca va doucement. Ils font finir par vendre les chargements ou les pneus.