Vu le film de Scorcese. Hymne très beau au cinéma, à sa puissance.
De Mélies à la 3D, le cinéma emporte le spectateur dans une réalité enrichie où chacun est un aventurier, un pirate, une princesse, un chevalier Jedi.
Le film intègre au cours du récit le film des frères Lumière : l'arrivée du train en gare de La Ciotat. La peur des spectateurs craignant de se faire écraser.
Une scène à la fin de Hugo Cabret. Mélies est reçu à l'académie du cinéma. Un grand rideau s'entrouve, Mélies descend un escalier, apparaît dans l'échancrure. Sur l'écran, le public dans la salle applaudit.
Alors, une petite fille, autour de six ans, assise sur un siège derrière mon épaule droite s'est mise à applaudir, à l'unisson des acteurs.
La magie du cinéma opère encore.
vendredi 30 décembre 2011
mercredi 28 décembre 2011
Ah les mots d'enfants
"Tiens Tonton tu pourras manger les miettes de mon gâteau !"
Et en final du même repas :
"La famille sur le départ, les parents : Si tu veux tu peux garder la sucette pour demain, comme ça tu te souviendras de Tonton en la mangeant.
- Je vais la manger tout de suite et je me souviendrai quand même de Tonton demain."
Et en final du même repas :
"La famille sur le départ, les parents : Si tu veux tu peux garder la sucette pour demain, comme ça tu te souviendras de Tonton en la mangeant.
- Je vais la manger tout de suite et je me souviendrai quand même de Tonton demain."
lundi 26 décembre 2011
L'art d'apprêter les restes
N'éteignez pas la lumière en sortant
Il semblerait que ce soit la mode des sons et lumières de Noël faits à la maison.
Nous voici à Bainbridge Cir, à Murrieta dans la banlieue de Los Angeles. Le voisinage s'est mobilisé. Résultat : les illuminations de 13 maisons synchronisées sur plusieurs chansons. Ca s'améliore d'année en année.
Et une compilation de quelques merveilles en la matière.
Nous voici à Bainbridge Cir, à Murrieta dans la banlieue de Los Angeles. Le voisinage s'est mobilisé. Résultat : les illuminations de 13 maisons synchronisées sur plusieurs chansons. Ca s'améliore d'année en année.
Et une compilation de quelques merveilles en la matière.
samedi 17 décembre 2011
mercredi 14 décembre 2011
Surf vu du ciel
Il y a quelqu'un au monde qui est payé pour chercher des vidéos de sport. De temps en temps il trouve une pépite. Comme celle-ci. Peut-être les images de surf les plus esthétiques que j'ai vues.
Fiji Vignette 3/3 from Taj Burrow on Vimeo.
lundi 12 décembre 2011
Let's go surfing
Le 9 juillet 1958, dans la baie de Lituya, Alaska, un tremblement de terre fait d'effondrer un pan de montagne, générant une vague qui a dévasté les rives et secoué un bateau à l'embouchure.
La fascination nait de l'ampleur du phénomène. 30,6 millions de mètres cubes de roche ont plongé d'une altitude de 914 mètres dans l'eau de Gilbert Inlet. La vague ainsi créée est allée submerger le pan de montagne en face, avant de continuer en enfilade dans la baie pendant 11,4 km jusqu'à la mer.
Le tsunami a tout arraché sur son passage. En observant la limite des arbres encore debout, il est possible de savoir précisément la hauteur de la vague. Elle monte à 524 mètres au plus haut, sur la pente en face de l'éboulement. Ce premier choc l'amortit. Sa taille baisse rapidement à moins de 100 mètres, puis 40 mètres après six kilomètres à mi-chemin de la baie. A l'embouchure elle ne mesure plus qu'une dizaine de mètres.
Sur cette photo, le pan de montagne :
Sur celle-ci on voit bien la limite des dégâts : remarquer en particulier la hauteur atteinte au fond à gauche de la baie.
La carte des dommages :
Deux bateaux étaient présents dans la baie. Leurs occupants ont survécu. L'un d'entre eux explique que son bateau a été emporté sur la vague comme un surfeur, et qu'il regardait en dessous la cime des arbres qu'il surplombait. Un troisième bateau situé à l'entrée de la baie a coulé avec son équipage.
Il s'agit de la plus haute vague identifiée à ce jour.
Source : geology.com
La fascination nait de l'ampleur du phénomène. 30,6 millions de mètres cubes de roche ont plongé d'une altitude de 914 mètres dans l'eau de Gilbert Inlet. La vague ainsi créée est allée submerger le pan de montagne en face, avant de continuer en enfilade dans la baie pendant 11,4 km jusqu'à la mer.
Le tsunami a tout arraché sur son passage. En observant la limite des arbres encore debout, il est possible de savoir précisément la hauteur de la vague. Elle monte à 524 mètres au plus haut, sur la pente en face de l'éboulement. Ce premier choc l'amortit. Sa taille baisse rapidement à moins de 100 mètres, puis 40 mètres après six kilomètres à mi-chemin de la baie. A l'embouchure elle ne mesure plus qu'une dizaine de mètres.
Sur cette photo, le pan de montagne :
Sur celle-ci on voit bien la limite des dégâts : remarquer en particulier la hauteur atteinte au fond à gauche de la baie.
La carte des dommages :
Deux bateaux étaient présents dans la baie. Leurs occupants ont survécu. L'un d'entre eux explique que son bateau a été emporté sur la vague comme un surfeur, et qu'il regardait en dessous la cime des arbres qu'il surplombait. Un troisième bateau situé à l'entrée de la baie a coulé avec son équipage.
Il s'agit de la plus haute vague identifiée à ce jour.
Source : geology.com
mercredi 7 décembre 2011
De la psychologie générationnelle et de Frankenstein
Appris aujourd'hui (merci Isabelle) :
Les ovules sont formés chez le foetus. Ils seront dépensés au compte goutte pendant la période de fécondité. Dit autrement : la moitié du patrimoine génétique de la petite fille est fabriqué par la grand mère. Chez les gars en revanche, les spermatozoïdes sont fabriqués au fur et à mesure.
Entendu lors d'une discussion avec un déménageur :
- Moi : T'as combien d'enfants ?
- Le déménageur : Une petite fille. Elle a deux ans.
- C'est sympathique à cet âge là. Ca apprend vite.
- Oui c'est incroyable.
- Tu imagines si on continuait à apprendre à ce rythme toute notre vie ?
- Oui, on serait des petits Frankenstein.
Les ovules sont formés chez le foetus. Ils seront dépensés au compte goutte pendant la période de fécondité. Dit autrement : la moitié du patrimoine génétique de la petite fille est fabriqué par la grand mère. Chez les gars en revanche, les spermatozoïdes sont fabriqués au fur et à mesure.
Entendu lors d'une discussion avec un déménageur :
- Moi : T'as combien d'enfants ?
- Le déménageur : Une petite fille. Elle a deux ans.
- C'est sympathique à cet âge là. Ca apprend vite.
- Oui c'est incroyable.
- Tu imagines si on continuait à apprendre à ce rythme toute notre vie ?
- Oui, on serait des petits Frankenstein.