Probablement êtes-vous tombé comme moi, un jour, sur une de ces vidéos assez amusantes dans lesquelles on voit des reconstitutions humaines des jeux vidéos de nos primes années. Le concept du réalisateur Guillaume Reymond est que chaque humain représente (plus ou moins) un pixel.
Voyant cela, j'imaginais la complexité de coordonner les pixels humains pour produire l'effet recherché. Beaucoup de travail, mais bon....
Or écoutant Ecrans, un des podcasts de LibéLabo, je suis tombé sur une information qui a complètement changé mon regard et suscité un regain d'intérêt.
En fait, les humains pixels s'auto-organisent. Ils connaissent le jeu, ils se voient en direct sur l'écran de cinéma qui leur fait face, et ils jouent vraiment (j'imagine que le réalisateur donne quelques règles opérationnelles). Par exemple dans le Tétris, les joueurs étaient tellement bons, que Guillaume Reymond se voyait passer la nuit là. Il a donc corsé le jeu, envoyant des pièces difficiles à intégrer, au grand désarroi des humains pixels qui, parait-il, gueulaient comme des geeks qu'une saute d'électricité aurait déconnectés avant la sauvegarde de la partie en cours.
Comme quoi compétence des acteurs + cadre d'action partagé + liberté d'auto-organisation dans ce cadre > micro- planification.
Tetris:
PacMan
Space Invader
Pong
Pole position
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