Dans la rue aujourd'hui. Un homme, habillé de noir, avec sa canne blanche cherche sa route. Il dégage une sérénité saisissante. Nous lui servons de guides. Il nous dit qu'il travaille pour un restaurant tenu par des aveugles dans lequel les clients mangent dans le noir. Il aime l'expérience. Depuis peu il est juste à temps partiel. Il travaille à la sandwicherie, qui fonctionne en plein jour.
C'est que l'homme n'est pas totalement aveugle. Mal voyant en fait. "Je suis un grosses lettres". Son cerveau ne s'est pas construit pour compenser l'absence d'informations oculaires. Du coup il est moins performant dans le noir, moins productif pour son employeur.
Sans acrimonie, il conclut : Drôle de paradoxe.
vendredi 8 juin 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire