Dans son livre « Talleyrand ou la douceur de vivre », Tulard rapporte le portrait que fait Talleyrand du ministre des affaires étrangères. La phrase est citée par Jean-Louis Bourlanges dans l’émission l’Esprit Public du 6 février 2011.
« Il faut qu’un ministre des affaires étrangères soit doué d’une sorte d’instinct qui l’avertissant promptement, l’empêche avant toute discussion de jamais se compromettre. Il lui faut la faculté de se montrer ouvert en restant impénétrable, d’être réservé avec les formes de l’abandon, d’être habile jusque dans le choix de ses distractions. Il faut que sa conversation soit simple, variée, inattendue, toujours naturelle et parfois naïve. En un mot, il ne doit pas cesser un moment dans les vingt-quatre heures d’être ministre des affaires étrangères. »
Il n’y a malheureusement pas de ressemblance avec une personne existante, mais devant promptement disparaître.
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