vendredi 12 novembre 2010

Histoires de paradigmes

Ca colle aux deux un paradigme. C'est un peu le caramel mou du ciboulot. Deux exemples.

Bord d'un lac, dans les Laurentides. Un Français s'est installé, a monté un appentis au fond de son jardin, vaguement un garage. Il y range des trucs, y entrepose son bois. Et naturellement, n'y a pas mis de porte. Pas un garage, un appentis. Comme ça. C'est un fait. Ouvert plein ouest. Se remplit de neige l'hiver. Systématiquement et recommence lorsque vidé. Plusieurs années qu'il est là le Français. Toujours pas de porte, un entêtement mystérieux. Peut-être l'hiver finira-t-il par comprendre qu'un appentis c'est comme ça.

Cent mètres plus loin, la forêt qui va jusqu'à l'eau disparaît. A la place une belle pelouse verte, bien plate, un vert de golf. Avec deux niveaux bien marqués, comme deux gigantesques marches, pour arriver à une maison posée sur pilotis en haut de la pente. Sur les côtés du terrain, des murs en pavés auto-bloquants gris. Et puis de l'autre côté du terrain les arbres reprennent leurs droits. Le bâtisseur de la maison était terrassier, venu s'installer là au calme de la nature, loin des développements péri-urbains.

Et parfois, dans un éclair, quelqu'un qui casse tout. Exemple.

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