samedi 10 septembre 2011

Les tyrans ont les moyens d'aller au bout de leurs idées

Dans Le Point du 4 août 2011, un dossier sur les folies des tyrans. Anecdotes :

Incitatus, le cheval de Caligula disposait d’un palais, de mobilier et d’esclaves pour le servir. Il pouvait ainsi recevoir des invités.

Mao avait instauré une « danse de loyauté » que tout Chinois devait réaliser deux fois par jour. Hôtesses de l’air en service y compris. Atteint de maladies vénériennes, il prétendait « se nettoyer dans le corps des femmes ». Pour ne jamais manquer d’eau, il avait créé une Troupe d’action culturelle de l’unité de la garnison centrale qui « recrutait » de jeunes danseuses.

Ceaucescu se faisait appeler le « Danube de la pensée ». Pas faux, même envasement.

En 1935 une fois achevée sa ville souterraine secrète reliée au Kremlin par un tunnel de 17 km, Staline fit fusiller les ouvriers. Façon toute soviétique de mettre fin à des emplois à vie. Dans la salle de réunion, l’acoustique exceptionnelle lui permettait d’entendre les messes basses de ses officiers d’état-major.

Dans le « Petit livre rouge » de Pol Pot, cette phrase : « Ne nourris pas d’idées personnelles ». Le quart de la population Cambodgienne incapable de se maîtriser dut être éliminée.

Le dôme au bout de l’axe principal de Germania, cité fantasme de Hitler était seize fois plus grand que celui de Saint Pierre de Rome.

Sparmourat Niazov considérait que les Turkmènes devaient voir son portrait au moins une fois par minute. A Achgabat, la capitale, sa statue en or pivote pour suivre le cours du soleil. Pour passer son permis de conduire, seize heures d’étude du « livre saint » écrit par ses soins étaient indispensables.

En 1988 les astrologues de Ne Win l’informèrent que son chiffre faste était le 9. Il fit changer tous les billets de banque en imposant des multiples de 9. Ce qui contribua à développer l'habilité arithmétique des Birmans et ruina l'économie.

Bokassa, pour son sacre d’empereur du Centrafrique, avait exigé que son grand-maître brodeur (et à voir les photos il ne manquait pas de fanfreluches) soir un descendant du couturier qui avait officié lors du sacre de Napoléon.

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