Vidéo passionnante sur le site de Libélabo : des entrevues avec des ethnolinguistes étudiant des dialectiques rares, souvent parlés par des communautés vouées à disparaître.
Une émotion : entendre une langue parlée par le dernier homme dont c'est la langue maternelle, comme c'est le cas à la fin de la vidéo avec Tevfik Esenç, dernier Oubyk à parler la langue de son ethnie dans le nord du Caucase.
Une surprise : une linguiste raconte que ce qui est le plus vite menacé, ce n'est pas la langue, mais les façons de compter. En effet, toutes ces micro-sociétés avec le temps s'inscrivent dans des réseaux commerciaux. Au marché, quand elles sont confrontées à d'autres façons de compter, elles ont tendance à abandonner leur système de nombres et cela avant leur langue. On peut faire des affaires en ne parlant pas la même langue, difficilement en ne comptant pas de la même façon. L'ethnolinguiste raconte combien il était important de recueillir la façon de compter en base 20, d'une micro-société quelque part entre le Tibet et la Birmanie.
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