mardi 20 juillet 2010

Certaines archives diplomatiques sont longues à être ouvertes

Six centimètres carrés d'argile que le temps a noirci sur lesquels tiennent neuf lignes de caractères cunéiformes. Quelques mots d’Akkadien, la langue diplomatique de l’époque : "ils", "faire", "vous étiez" et "plus tard", qui nous ramènent à Jérusalem au XIVème siècle avant Jésus Christ.

Source de l'image : AFP/GALI TIBBON dans un article en ligne du Monde.

Travail d’archéologue :
Langue diplomatique
+ Analyse de l’argile qui révèle un matériau local
+ Découverte faite en Egypte à El-Amarna dans le bureau des affaires étrangères du pharaon de correspondances similaires envoyées à leur suzerain égyptien par des roitelets, dont un certain Abdi-Heba qui régnait alors sur Uruahalim, l’actuelle Jérusalem autour de 1340 avant notre ère
= Hypothèse que le fragment provient d’une copie pour archive d’une lettre envoyée au pharaon d’Egypte par un roitelet local, peut-être Abdi-Heba lui-même.

Le plus ancien témoignage écrit découvert à Jérusalem datait jusqu’alors du 7ème siècle avant J.C. Découvert dans un tunnel d’alimentation en eau, les six lignes en hébreu dans un alphanet paléo-hébraïque relataient les travaux en cours.

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