vendredi 18 juin 2010

Le destin de Maxime Weygand

En 1940, alors que l'armée allemande a enfoncé l'armée française et menace le territoire, le commandant suprême de l'armée française, Maxime Weygand mobilise une partie de ses soldats à Paris pour éviter une révolte communiste. Souvenir de la commune de 1871 et brillant choix stratégique.


Ce militaire royaliste finira ministre de la guerre de Pétain, puis Délégué Général en Afrique française où il fera appliquer les lois de Vichy avec un zèle militant. A la fin de la guerre, il est arrêté et interné pour collaboration. Il sera libéré en mai 1946, obtient un non-lieu sur tous les chefs d'accusation en 1948 et est élu à l'académie française.

Il meurt en 1965. Il a 98 ans et milite encore pour la réhabilitation de Pétain.

Les titres de ses oeuvres qui lui ont valu l'immortalité littéraire, laissent sourdre les obsessions du bonhomme : "Le Maréchal Foch", "Turenne", "Le 11 novembre", "Histoire militaire de Méhémet-Ali et de ses fils", "Comment élever nos fils", "Histoire de l'armée française", "La France est-elle défendue ?", "Foch", "Le général Frère", "Forces de la France", "Et que vive la France !", "En lisant les mémoires du Général de Gaulle", "L'Arc de Triomphe de l’Étoile", "L'Armée à l'Académie"

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