jeudi 24 mars 2011

Vie en boucle

D'abord ce fut "The crawl" de Placebo.
Et puis "Disappear" de Dream Theater.

Je demande : "Qu'est ce qu'on écoute ? C'est apaisant"
Le chauffeur de taxi lève les yeux dans le rétroviseur, il sourit. M'explique "C'est un état d'esprit. Ce sont de belles paroles, même si elles sont en Anglais. C'est exactement comme ça que je me sentais à un moment de ma vie. Parfois j'aime bien écouter ça."

Même tonalité de mélancolie douce, quand on commence à se remettre d'une rupture et qu'on se laisse glisser dans les souvenirs, comme de la langue on presse une dent qui fait mal.

Il continue "C'est drôle quand j'ai fait le CD j'ai mis 12 fois chacune des chansons". Comme s'il s'était agi d'un hasard, d'un geste sans intention.

Nous continuons dans Québec, la nuit. Cherchons l'adresse. Attente devant un bar, Sébastien ouvre la porte, échanges, Isabelle monte. Repartons.

Whithout you I'm nothing : Placebo.

Au moment de descendre, je dis : "Peut-être la prochaine fois qu'on se croisera vous écouterez d'autres chansons"
- Oh vous savez j'ai d'autres chansons. Mais ce soir c'est ce que je voulais."



A day like today
My whole world has been changed
Nothing you say
Will help ease my pain
(...)
So I'm moving on
I'll never forget
As you lay there and watched me
Accepting the end
I knew you were scared
You were strong I was trying
I gave you my hand
I said it's okay letting go time to leave here
And I'll carry on
The best that I can without you here beside me
Let him come take you home

("Disappear", Dream Theater)

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